Ceux qui sont allés voir la pièce de théâtre "' Broue '" se souviennent sûrement de la scène où les deux gars paquetés parlaient avec un anglophone et que, même après le départ de celui-ci, les deux gars continuaient à parler en anglais.
Il m'est arrivé dans le passé de m'adresser en anglais à des Québécois francophones mais après quelques échanges verbaux, un ou l'autre s'apercevais de l'erreur et la conversation se continuait en français.
En fin de semaine, je marchais sur le terrain et quand je suis passé en face du V.R. de mes deuxièmes voisins, la femme parlait en anglais à son mari. Quand je suis revenu de ma marche ils étaient toujours dehors et l'homme jouait de la guitare. Il s'agissait d'un couple dans la soixantaine. Quand de loin il m'a vu revenir de ma marche il a cessé de jouer. Je me suis adressé à lui en anglais et nous avons parlé au mois cinq minutes à propos de guitare avant qu'il emploie un mot français dans la conversation. Je lui ai dit : Vous êtes québécois? Il m'a répondu que oui. J'ai regardé sa femme et je lui ai dit : Je vous ai entendus parler en anglais à votre mari un peu plus tôt. Elle m'a répondu : oui car je lui lisais les règlements du camping qui sont en anglais. La question que je me pose maintenant est : Pourquoi cela nous a pris cinq minutes avant de découvrir que nous étions tous deux francophone? Ou nous sommes très bons en anglais, ou nous sommes très nuls...
Je suis convaincu que si un anglophone avait écouté notre conversation il aurait ri autant que j'ai ri en regardant la pièce "' Broue ''
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